fragiles

FRAGILE(S)

C'est pô du tout comme si je t'avais déjà parlé de ce film... un peu quand même. Mais maintenant que je sors du ciné, je vais t'en parler avec un autre regard.

J'ai carrément accroché.

D'abord, j'aime vraiment ce système là : faire croiser des histoires. Destiné si propre à chacun et pourtant, qui influence tellement les autres. Car oui, nous vivons tous ensemble. C'est un fait. Mais, putain, qu'est-ce qu'on peut se sentir seul... non ? Et c'est fou, mais les derniers films qui m'ont profondément touché, ceux dont j'ai parlé précedemment, respirent cela : la solitude. Comment d'un coup, le doute sur notre propre vie nous assaille. Dans ces moments précis, une vérité à laquelle se raccrocher : l'autre. Comment l'autre peut nous bouleverser parfois. Tu sais, celui qui vit en dessous de chez toi, celui que tu croises tous les jours au boulot, qui t'encaisse tous les jours au supermarché, celui qui dort dehors au pied de ton immeuble, etc...

Les rencontres sont primordiales.

Alors ouvrons nos yeux...

J'ai trouvé Jacques Gamblin particulièrement remarquable dans ce rôle. Et François Berléand qui a, depuis fort longtemps, toute mon admiration parle si bien portugais que je serais prête à faire n'importe quoi pour lui ! (Tu le sais que je suis une grande midinette). Bravo à tous les interprètes de ce 2ème long métrage généreux de Martin Valente. Alors, vas-y. Vas-y, j'te dis, c'est que du bon.

PS : tu sais aussi que tu peux aller chez Denis...

Comments

[K-rose]

Yep Denis ! Encore Bravo à toi aussi, la B.O. retranscrit bien cet état si bizarre. ça m'a fait penser parfois à la B.O. de "Lost in translation"...

[denis_m]

Tu l'a vu, délivrance après tous ces mois de blogging intensif, tu a aimé, je n'en doutais pas, oui la solitude mal de notre société, qui touche tout le monde, ce film en porte témoignage.